Elles font des études d’ingénieurs et représentent 28 % des effectifs sur les bancs d’écoles, mais qui sont ces jeunes femmes ? Ce sont des femmes rigoureuses, qui excellent dans le relationnel et qui ont une forte capacité d’innovation. Selon l’étude de la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs) sur les femmes et l'ingénierie, la proportion de femmes parmi l'effectif d'élèves-ingénieurs a augmenté de 41 % en 25 ans et de près de 10 % en 10 ans. Voilà qui reflète une vraie dynamique de parité dans les profils d’étudiants.
A l’issue de leurs études, certaines poursuivent des travaux de thèse tandis que les autres se voient proposer un CDI. De nombreuses opportunités s’ouvrent en Ile-de-France, en province et à l’étranger. Les femmes qui s’expatrient sont aussi nombreuses que les hommes. De nombreux pays sont pourvoyeurs d’emplois : Royaume-Uni, Suisse, Allemagne, Chine, Brésil, Maroc, Canada…
Les femmes ingénieures sont recherchées dans le monde professionnel, notamment dans les entreprises en pointe sur la parité. Aujourd’hui, elles tiennent des postes clés dans des secteurs variés tels que l'industrie, le numérique, l'aéronautique, les télécommunications, l'environnement, le génie civil... Les entreprises misent sur les femmes ingénieures car elles possèdent les mêmes compétences scientifiques et techniques que les hommes, elles sont rigoureuses, ont une certaine curiosité intellectuelle et des qualités relationnelles et d'écoute supérieures aux hommes. Les hommes et les femmes ont des profils complémentaires, c'est pourquoi les entreprises privilégient de plus en plus les équipes mixtes !
L’irlandaise Alice Perry, en 1906, et la roumaine Elisa Leonida Zamfirescu, en 1912, furent parmi les premières femmes à avoir obtenu un diplôme d’ingénieur en Europe. Elles ont tracé la voie !